lundi 29 février 2016

Poèmes dis-moi dix mots

Voici un premier poème avec les 10 mots  à l'honneur cette année. Vous aussi envoyez-nous vos poèmes ou vos textes avec les dix mots
 
 
En véritable chafouin, il vous dérobe de ce vide,

Soudain, il châtie vos blessures acides,

Se cognant à vos idées si peu limpides,

Alors, il inonde votre désert aride.

 

De lui, il vous rend complètement fada,

Délivré, vous abandonnez votre armada,

Nous ne vous sentez plus madame lambda,

Mais un champagné, dénué de toute flagada.

 

Des lors, comme une ristrette dans vos veines,

Vous débordez d’une énergie sans peine,

Le cœur vigousse, vous voilà sereine,

Tel un tap-tap, votre esprit voyage sans gêne.

 

De votre vie, il se trouve être une lumerotte,

Rendant votre estime la plus haute,

Vital comme un dépanneur ouvert suite à un vote,    

Protéger, il le fait de par sa redingote.

 

De beaux sentiments, il semble dracher,

Ennuis, soucis, poudrerie tout est fauché,

Dans votre cœur, le bonheur s’est aisément niché,

Le voilà, vous étés aimé, l’amour est enclenché.                          
Adeline BOUCHER     
 
Et un petit deuxième
Dis-moi 10 mots 2016
 
Je dis souvent à mes amis que je n’ai aucune imagination le jour, mais que la nuit , les éléments se déchaînent !
Me voici donc épicière !
Dès l’ouverture de mon dépanneur, un vrombissement se fait entendre : c’est le tap-tap de Gigi…
Pour 2 paquets de pâtes, elle s’est dérangée alors qu’il s’est mis à dracher.
Toujours pressée, elle sort en courant et se prend les pieds dans un tapis ! Me jetant un œil chafouin, elle s’éloigne vers son engin  pétaradant.
Elle manque de peu le champagné du coin. Vous le connaissez tous, un vrai vigousse ! C’est Jean-Michel, le rat des bibliothèques : « Ah, ma pauv’dame, y’a pu d’saisons ! Voilà qu’une poudrerie se met à tomber, je ressemble à un bonhomme de neige ! »
Après son départ, le calme revient dans la boutique.
J’ai failli me réveiller lorsqu’une vieille amie un peu fada m’interpelle : « Tu n’as pas de clients ? Viens boire un ristretto au café d’en face » !
Ah ! Yolande, et le souvenir de ses voyages en Italie….
Par ce temps, les lumerottes se sont rallumées..
Mais quelle est cette voix qui bourdonne à mes oreilles ?
C’est mon radioréveil qui s’est déclenché.
Je prendrai le café seule, ce matin.
 Christiane Sellez
              

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