Pour tout savoir sur
« La Dame aux loups »
Samedi 27 septembre 2014 de 15h à 17h
Rencontre avec Marie-Claude Pette
et son livre « La Baronne de Draëck (la dame aux loups) »
Entrée gratuite. Tout public
Renseignements : 06.15.31.10.78
La baronne de Draëck (La dame aux
loups) par Marie-Claude Pette-Debril aux Editions du Camp du Drap d’Or
« Elle avait
quatre ans, son oncle Alexandre était proche de la cinquantaine. Jusqu’à son
dernier jour elle se souviendra du bonheur qu’il lui procura et qui décida de
sa vie entière. … Il l’emmenait chasser,… la hissait sur son dos, lui tenait
les pieds serrés dans sa carnassière tandis que, de ses petites mains, elle
s’accrochait à son cou… »
Née en 1747 et décédée en 1828 à Zutkerque dans le
Brédenarde près de Saint Omer, Marie-Cécile Charlotte de Laurétan, baronne de
Draëck par le mariage, a traversé avec courage la tourmente de la Révolution et
chassé passionnément jusqu’à exterminer 767 loups dans tout le nord de la
France.
Un physique ingrat compensé par la beauté de l’âme :
plus qu’une aristocrate, ce fut une femme noble aimée des paysans. Elle lutta contre
les loups qui pullulaient, les hommes qui, par sexisme, ne lui reconnurent pas
le titre de « louvetière », et les révolutionnaires, ennemis jurés
des fidèles royalistes auxquels elle appartenait. Sa vie épique digne des plus grands films
d’action, la fit surnommer la « Diane du Brédenarde » ou simplement
la « Dame aux loups ».
Extravagante par commodité, libre, aux cheveux coupés
courts, portant culotte, exerçant un métier d’homme et osant braver le
qu’en-dira-t-on : elle avait deux siècles d’avance.
Marie-Claude PETTE-DEBRIL fut professeur de collège. Sa
formation à l’Ecole Normale de Douai l’incite à la curiosité. Secrétaire du
Comité de Pays de la Région d’Audruicq dès sa création, elle contribue à la
préservation du patrimoine local. A ce titre, et parce qu’elle réside à
Recques-sur-Hem, lieu où est inhumée la baronne de Draëck, le personnage la
fascine. Aucun écrit important n’ayant été publié à son sujet, ce fut pour
l’auteur l’occasion de sortir de l’ombre une femme injustement oubliée depuis 200
ans. Elève de l’Ecole d’Art de Calais, elle s’essaie à la gravure et conçoit
six estampes afin d’illustrer l’ouvrage.
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